Jean,
Tu as été un fils, un frérot, un ami, un beau-frère, un collègue, un tonton, un mari, un papa, un beau-papa et enfin un papy aimant et bien plus encore ...
Tu as vécu pleinement et tu as su transmettre tellement de choses aussi bien dans ta vie personnelle que professionnelle.
Les nombreux témoignages que nous recevons tous les jours sont si touchants.
La tristesse et la douleur sont très présentes en chacun de nous mais promis après cette phase de deuil nous te rendrons hommage en profitant de la vie à fond et en continuant à te rendre fier.
Tu laisses un si grand vide mais notre amour pour toi saura l'atténuer avec le temps et nous te garderons à jamais dans nos cœurs et nos pensées.
Si on écoute bien on peut déjà t'entendre pour nous épauler et nous soutenir comme tu l'as toujours fait.
Un bout de toi et avec nous en permanence grâce à ta petite fille Mya qui a ton regard et ton sourire.
Tu as eu la chance de pouvoir la voir grandir un peu. Saches qu'elle est fière d'avoir connu son papy.
D'ailleurs dès qu'elle arrive c'est toi qu'elle appelle et qu'elle cherche partout.
Quand on regardera les étoiles on verra toujours cette étincelle qu'on pouvait voir dans tes yeux et ton sourire illuminera pour toujours nos cœurs quand les moments seront sombres.
On t'aime et t'embrasse fort papy, papou d'amour, beau-papa, chaton, frérot, beau-frère, tonton, fiston, ami, collègue.
Pour finir un passage du petit prince, d’Antoine de Saint-Exupéry :
Et il rit encore.
“Ce sera comme si je t’avais donné au lieu d’étoiles, des tas de petits grelots qui savent rire…“
Et il rit encore. Puis, il redevint sérieux :
“Cette nuit…tu sais…ne viens pas. Je ne te quitterai pas. J’aurai l’air d’avoir mal… J’aurai un peu l’air de mourir. C’est comme ça. Ne viens pas voir ça, ce n’est pas la peine.
– Je ne te quitterai pas.
****************************************************
Antonin Sertillanges , « La famille ne se détruit pas, elle se transforme… »
Par la mort, la famille ne se détruit pas, elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible.
On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence discrète.
On croit qu’elle crée une infinie distance, alors qu’elle supprime toute distance, en ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair.
Que de liens, elle renoue, que de barrières elle brise, que de murs elle fait crouler, que de brouillard elle dissipe, si nous le voulons bien.
Vivre, c’est souvent se quitter ; Mourir, c’est se rejoindre. Ce n’est pas un paradoxe de l’affirmer.
Pour ceux qui sont allés au fond de l’amour : la mort est une consécration non un châtiment...